Cet article est rédigé en réponse au dernier rapport d’experts sur la surexposition des enfants aux écrans, qui préconise « pas d’écrans avant 3 ans, pas de smartphone avant 11 ans, et pas de réseaux sociaux avant 15 ans ». Ces recommandations, que je conteste fermement, semblent ignorer les bénéfices d’une utilisation équilibrée et contrôlée des technologies dès le plus jeune âge. Voici pourquoi je pense différemment.
Depuis mon plus jeune âge, je suis plongé dans l’univers des écrans. Aujourd’hui, je veux te montrer comment cette immersion précoce a non seulement façonné ma personnalité et ma carrière, mais m’a aussi ouvert des perspectives mondiales, en dépit des critiques souvent formulées par certains experts et le système éducatif.
À trois ans, j’étais déjà hypnotisé par les couleurs et les animations sur l’écran de la télévision du salon. À 5-6 ans, mon père, visionnaire de l’ère numérique, m’avait déjà initié à l’ordinateur. Ce n’était pas qu’une distraction, c’était le terrain de jeu de ma curiosité débordante.
À quinze ans, j’étais le créateur d’un site de streaming et je réalisais régulièrement des vidéos pour Dailymotion. Ce hobby était bien plus qu’un passe-temps; il jetait les bases de mes compétences en programmation, en design graphique et en montage vidéo.
Les compétences autodidactes que j’ai développées ont été cruciales pour mon entrée dans le monde professionnel. Fraîchement diplômé (en Langue donc rien à voir), j’ai décroché directement un CDI dans le domaine du web, explorant une passion bien avant d’en faire ma carrière. À vingt-cinq ans, grâce à ces compétences numériques, j’étais déjà propriétaire. (je dis ça parceque dans notre société malade, c’est un privilège pour ma génération, mais en vrai ça ne veut pas dire grand-chose, on est d’accord)
Ce parcours n’a pas été sans défis. À l’école, souvent distrait par un curriculum qui ne stimulait ni mon esprit entrepreneurial ni ma créativité, je me perdais dans mes projets personnels. Les enseignants et conseillers prédisaient un avenir sombre en raison de mon désintérêt pour les méthodes d’apprentissage traditionnelles. Heureusement, les cours par correspondance m’ont permis de m’épanouir à mon rythme, loin des préjugés.
Nous entendons souvent que les écrans distraient les jeunes, les rendant moins sociaux et moins concentrés. Mon expérience prouve le contraire. Les écrans ne sont pas l’ennemi. Comme tout outil, leur valeur dépend de l’utilisation que l’on en fait. Plutôt que de les diaboliser, nous devrions enseigner aux jeunes à les utiliser de façon productive et créative.
En partageant mon histoire, j’espère éclairer les possibilités infinies offertes par les écrans. Bien loin de l’image négative souvent relayée, ils sont pour moi une fenêtre sur le monde, un moyen d’apprendre, de créer et de se connecter à des idées et des personnes autrement inaccessibles. Je souhaite que ce récit inspire une réflexion plus nuancée sur le rôle des technologies dans l’éducation et le développement personnel.
Les écrans sont des fenêtres d’opportunités dans le monde numérique d’aujourd’hui. Embrasse-les et laisse-les enrichir ta vie comme ils l’ont fait pour la mienne.